Je vous partage une citation d’elle que j’aime particulièrement :
“I am a lover of what is, not because I’m a spiritual person, but because it hurts when I argue with reality.”
― Byron Katie, Loving What Is: Four Questions That Can Change Your Life
En français, ça donne à peu près : « Je suis amoureuse de la réalité, non parce que je suis une personne spirituelle, mais parce c’est douloureux de lutter contre la réalité. «
Que veut-elle dire ? Je vous l’illustre avec une exemple.
Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais ce printemps a été assez … disons automnal en Belgique. Que se passait-il ? La plupart des gens passaient leurs journées à se plaindre du temps. A expliquer à quel point ils en avaient marre. Combien c’était difficile. Combien ils auraient besoin de soleil.
Est-ce que cela a changé quoi que ce soit au temps ? Non, absolument rien.
Qu’est-ce que cela a changé alors ? Eh bien, pour ceux qui se plaignaient, j’y vois deux conséquences : se mettre en position de ‘victime’ du temps, et générer des tonnes d’énergie négative.
Ce à quoi Byron Katie nous invite, c’est simplement à accueillir la réalité telle qu’elle est. Oui, il pleut. Ni plus ni moins. Je peux y voir des avantages (par exemple, mon fils aîné qui souffre du rhume des foins a été nettement moins handicapé pendant ses examens cette année), ou des inconvénients, mais peu importe. La question est : comment est-ce que je m’adapte à cette réalité ? Comment est-ce que je l’embrasse pour qu’elle ne me fasse pas souffrir ? Est-ce que je dépense de l’énergie à essayer vainement de la changer, ou bien est-ce que je mets mon énergie à aller bien ?
La seule chose que je puisse vraiment changer, c’est moi et le regard que je porte sur les choses.
Alors, je vous pose la question : comment avez-vous envie de percevoir votre environnement, votre entourage, votre famille, votre santé même ? Comme quelque chose dont vous êtes la victime ? Ou comme quelque chose qui est ?
Personnellement, j’ai choisi. Bien sûr, j’ai encore du chemin à faire. Il m’arrive encore de dire ‘untel devrait ou ne devrait pas faire ça ou ceci’. Néanmoins, chaque jour, j’essaye d’accepter un peu plus la réalité telle qu’elle est, donc ma propre puissance et mes responsabilités. Et chaque jour, mon horizon est un peu plus bleu, mon énergie un peu plus positive, mon attitude un peu plus zen.
Et vous ?
PS : pour ceux qui ne connaissent pas Byron Katie, je vous la présenterai plus longuement à un autre moment.
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