Chouette, un échec !

Bon, si vous me lisez régulièrement, vous êtes maintenant habitués à ces messages à double sens …  Pour bien commencer l’année, en voici donc un nouveau !

 

etudes

Le point de départ de mon inspiration est encore une fois une anecdote personnelle.  Je papotais la semaine dernière avec mon fils aîné, qui vient d’entamer ses études d’ingénieur.  Ces études ont ceci de particulier que, pour y accéder, il faut décrocher le précieux sésame, c’est-à-dire réussir l’examen d’entrée.  Moyennant une bonne préparation, rien d’insurmontable, c’est des math d’un bon niveau pour un rhétoricien.   La semaine dernière donc, Julien me parle d’un de ses meilleurs amis, qui a comme ambition lui aussi de faire ces mêmes études.  Il sort de la même école et la même section, a donc un niveau similaire, toutes les chances de réussir, quoi !  

 Or, il n’a pas présenté l’examen d’entrée …  Pourquoi ?  Car il avait peur d’y échouer

Effectivement, ne pas essayer, c’est un bon moyen de ne pas échouer … ou plutôt d’échouer complètement.  Pour moi, le vrai échec, il est là : rester prostré dans sa peur de l’imperfection, terrorisé par la possibilité d’échouer.

dalai lama

 

Cela me ramène à une citation du Dalaï-Lama (rien que ça ;-))) : « Lorsque vous échouez,  n’échouez pas la leçon »

Sans connaître cette citation, du temps où j’avais des collaborateurs, c’est toujours ce que je leur disais : « OK, tu as commis une erreur.  En as-tu appris quelque chose ? »  Si la réponse était oui, alors ce n’était plus un échec, mais bien une occasion d’apprentissage.

 Et c’est souvent là que le bât blesse : trop souvent, nous considérons un échec ou une erreur comme la fin de tout.  Or, qu’est-ce qui est le plus terrible dans la vie ?  D’éviter l’échec par l’inaction, ou d’être fier d’avoir essayé, et d’en avoir tiré les leçons, pour faire mieux la prochaine fois ?

 Alors, que faire ?  7 conseils à appliquer d’urgence ! 

 1. Soyez indulgent avec vous-même…  Oui, nous sommes tous imparfaits.  Non, la perfection ne mène pas au bonheur.  Accueillez-vous tel que vous êtes, avec vos qualités et vos défauts.  D’ailleurs, pouvez-vous lister autant de qualités que de défauts ?  Souvent, nous sommes plus prompts à lister les seconds et à oublier les premiers. Faites donc une liste (écrite) équilibrée des uns et des autres.

2. Réfléchissez à ce que vous avez réussi, à ce que vous savez faire.  ‘Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ne changera rien à l’état du verre.  En revanche, cela pourrait bien changer l’énergie que vous allez mettre à le remplir.’ (elle est de moi celle-là 😉

3. Quand vous avez échoué, remettez les choses à leur juste place.  Vous avez raté le moëlleux au chocolat dimanche ?  Voyons, il ne s’agit que d’une pâtisserie !  Vous l’avez déjà réussie auparavant, et comme disait mon grand-père « On ne peut pas être Louis XIV tous les jours … « .  Repensez plutôt à la pression que vous vous êtes mise parce que c’était votre belle-mère qui venait déjeuner, et vous comprendrez où est le problème!

4. Faites la différence entre vos compétences et votre personne.  Non, vous n’êtes pas nul !  Vous ne comprenez rien aux math, c’est tout, et ce n’est pas pareil.  Utilisez le verbe ‘être’ avec parcimonie.  Nous avons tendance à mettre très facilement les gens en boîte.  « Edmond, c’est un gars très sympathique, mais qu’est-ce qu’il est lourd parfois … »  Il serait plus judicieux de souligner le fait qu’Edmond met de l’ambiance, et de lui dire que parfois ses blagues sont un peu grossières.  En agissant ainsi, on ne porte pas de jugement sur ce qu’il est mais sur comment il agit.  Arrêtez donc de dire que vous êtes nul en ceci ou en cela, dites plutôt que vous savez faire bien certaines choses, et moins bien d’autres.

5. Tirez les leçons de vos échecs.  Il y a plusieurs années, je m’étais lamentablement ramassée à un assessment.  Cela a été l’occasion d’un énorme apprentissage.  Je ne dis pas que ça a été facile.  Les premières émotions sont inconfortables.  On se sent nul, incapable.  Puis, j’ai pris un peu de recul, et parcouru les conclusions attentivement.  Le vrai problème, ce qui me faisait vraiment mal, c’est il y avait certaines choses écrites noir sur blanc que je savais de moi-même, mais sans vouloir me l’avouer … J’ai eu la chance d’avoir un patron qui me faisait confiance, et qui m’a aidé à travailler mes points de développement.  Je sais que je suis devenue un très bon manager grâce à cet échec.  Sans lui, je serais restée dans la moyenne molle !

6. Ecoutez vos émotions.  Si vous avez peur de vous lancer, c’est peut-être qu’il reste un petit quelque chose à préparer un peu plus.  Attention cependant à ne pas tomber dans l’excès de préparation qui mène à l’inertie.

7. Et enfin : agissez !  Quand je pense à l’ami de mon fils, je frémis aux conséquences d’une telle attitude sur sa confiance en lui, et sur les remords qui seront les siens un jour. Effectivement, il ne dire jamais qu’il a raté son examen d’entrée.  Mais pourra-t-il un jour être fier de ce qu’il a fait ?  La vérité se trouve dans l’action.  Les constructions mentales que nous faisons ne sont que des situations virtuelles.

Les seuls vrais échecs sont ceux qu’on répète, car cela veut dire qu’on n’en a rien appris.  Les autres ne sont que des opportunités de progresser.

Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer avec enthousiasme vers l’action ? possible

One Reply to “Chouette, un échec !”

  1. Thank you very much, I’am really glad that I’m following you. I’m still figuring out. Just wanted to say that you are an awesome blogger, Inspiring and May you inspire more readers essentially perfectly ok. greetings from Gede Prama 🙂

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