Je veux vous partager une rencontre extraordinaire que j’ai faite la semaine dernière. Un de ces moments magiques où je me dis que mon métier a ceci de merveilleux qu’il me met en contact avec des gens qui ont de belles ambitions, non seulement pour leur entreprise, et aussi et surtout pour le monde.
Permettez-moi de vous présenter l’un d’entre eux : Nicolas Crochet, co-fondateur de Funds For Good (je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec ses associés, Patrick Somerhausen ni Marc Verhaeren, mais je sais d’avance que le discours aurait été dans la même direction ! ).
Vous avez dit ambition ?
Oui, quand on rêve de sortir des milliers de personnes du chômage, et qu’on a une vision aussi claire de comment on va y arriver, oui, j’appelle ça une belle et saine ambition.
Mais nous sommes loin des dames patronnesses qui maintiennent les défavorisés dans une relation de charité et de dépendance. Et c’est aussi ce qui me plaît ! Leur approche va dans un sens de remettre les personnes aux commandes de leur vie professionnelle, et de les accompagner non seulement financièrement mais aussi dans une démarche d’aide à entrepreneuriat.
Et l’idée est géniale, limpide et tellement cohérente.
Comment ?
Funds For Good distribue des produits financiers auprès des institutions financières (banques et assurances). Assez logiquement, dans une économie comme la nôtre, pour pouvoir intéresser les investisseurs, ils voulaient créer un fonds très performant, et y sont arrivés. Leur fonds a été lancé voici quelques mois à peine, et se porte très bien, merci pour lui!
Jusque-là rien d’original, me direz-vous … Et à moins de créer une méga structure internationale, comment vont-ils remettre 100.000 personnes au travail ?
Simplement parce que gérer des produits financiers performants n’est pas le but de leur entreprise, mais le moyen de financer la réalisation de leur ADN : Funds For Good réinvestit en effet 50% de ses bénéfices (ou au minimum 10% de son chiffre d’affaires s’il n’y a pas de bénéfices suffisants) au profit d’objectifs philanthropiques.
Soit dans le Sud (ils ont ainsi financé dès 2012 la scolarisation de 880 enfants au Burundi), soit tout près de chez nous, en finançant le démarrage d’entrepreneurs.
Leur cible primaire chez nous : les personnes qui sont au chômage ou au CPAS et qui « épuisés par une longue et infructueuse recherche d’emploi décident de le créer » (sic).
Funds For Good intervient en complément des entreprises ‘classiques’ de micro-crédit, en mettant à disposition les fonds propres nécessaires à la création de l’entreprise. Et sans intérêt s’il vous plait !
Et ils vont encore plus loin : ils souhaitent que leurs clients (c’est-à-dire vous et moi qui voulons faire fructifier notre épargne via un investissement dans leur sicav) puissent si on le souhaite aider les entrepreneurs près de chez nous, soit en devenant tout simplement leur client, soit encore en leur donnant un coup de main dans un domaine où nous pouvons le faire.
Je peux vous garantir que je suis ressortie de cet entretien avec le cœur léger, et ce n’était pas seulement un effet du soleil qui luisait jeudi !
Envie d’en savoir plus ? Allez voir sur le site www.fundsforgood.eu. Et demandez la sicav Funds For Good à votre banquier !