A l’écoute de mon corps …

Ces derniers mois ont été particulièrement difficiles émotionnellement pour moi. Je le sais, j’en suis consciente, je me traite avec toute la bienveillance possible, je prends soin de moi.  Malgré tout, je sens depuis quelques semaines qu’une énorme émotion aurait besoin de s’exprimer.  Mon mental l’étiquette de chagrin mêlé à de la colère (mais le mental est bien pauvre avec ses étiquettes).

Et depuis plusieurs semaines également, mon dos est complètement coincé.  Rien n’y fait.  Mon ostéopathe favori arrive à peine à me soulager quelques jours, mon acupunctrice traduit mes symptômes et tente de les soulager, sans grand succès.

Hier matin était à nouveau une étape difficile.  Et à midi, c’est arrivé.  Je me suis littéralement effondrée.  Secouée d’un chagrin immense, j’ai cru un moment ne plus pouvoir respirer tant ce qui sortait de mes poumons prenait tout l’espace, était immense, douloureux. Un accouchement en quelque sorte.

Pourquoi je vous raconte cela ?

Parce que ce matin, mon dos est soulagé, merci pour lui !

Et parce que cet épisode me confirme à quel point notre corps est un puissant vecteur de communication.

Je n’ai pas d’outil à vous proposer pour cette fois.  Juste vous suggérer deux attitudes :

  • Soyez à l’écoute de votre corps.  Honnêtement.  Essayez d’être attentif à ce qui se passe, et de faire des liens.  Tiens, mon estomac me fait souffrir à chaque fois que je dois aller chez mon frère … Quels sont vos petits (ou grands) bobos ? Quand surviennent-ils ?  Qu’est-ce que cela vous dit ?
  • Acceptez que vous ne pouvez pas forcer certaines choses.  Dans mon cas, j’ai bien tenté de me connecter à cette grosse émotion pour la faire émerger.  Sans succès.  Je pense tout simplement que, telle un fruit qui doit tomber de l’arbre au bon moment, elle n’était pas encore mure.  J’ai donc pris mon mal en patience, en regardant ma merveilleuse machine avec amour et bienveillance.  J’ai soulagé ce que je pouvais, et attendu.  Et surtout je me suis préparée à accueillir ce moment.  Je savais par avance que ce ne serait pas des plus agréables.  Et pourtant, ce fut tellement salvateur !
Je ne suis pas en train de vous dire que toutes les maladies ne sont que des émotions et qu’il ne faut pas aller voir un médecin, loin de là.

Vous avez peut-être un grand’oncle un peu dur de la feuille.  Quand vous ne le comprenez pas, il a tendance à crier plus fort.  Notre corps, c’est pareil.  Alors, autant l’entendre tant qu’il chuchote plutôt que d’attendre qu’il hurle !

Belle journée à vous.

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