Le basket ball, c’est le drame de ma vie ….
Ok, j’exagère, mais à peine ! Mon aîné arbitre, mon plus jeune joue, et cela avait commencé il y a longtemps avec leur papa. Cela fait donc environ trente ans que je traîne mon corps las le long des terrains, pour suivre un sport que je déteste. Le bruit, les lumières, les odeurs, les cafétérias encombrées, les heures d’attente, je n’en peux plus !
D’aucuns diraient ‘je n’ai pas le choix’ … ce qui ne me convient bien sûr pas du tout. J’ai donc examiné la situation et trouvé au moins trois attitudes possibles.
- Continuer à subir et me plaindre.
Mais si vous me lisez régulièrement, vous voyez tout de suite combien cela est loin de mon fonctionnement 😉. En outre, je me plains aussi auprès de mon fils, et ce qui n’est pas chouette pour lui.
- Ne plus y aller du tout.
- Fixer des limites et mieux utiliser mon temps.
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Accepter que les gens vont me juger
Mon jeune fils à haut niveau. La majorité des parents suivent, se retrouvent chaque semaine, et trouvent normal que les autre parents fassent de même. Ils vont donc me juger (ou du moins ai-je la crainte qu’ils vont me juger). J’ai besoin d’accepter qu’ils vont porter un certain regard sur moi. Et c’est OK, car finalement, leur jugement leur appartient, ne fait pas partie de moi. J’ai appris depuis longtemps que je ne peux pas plaire à tout le monde ;-).
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Me connecter à mes besoins
Par moments, j’ai quand même envie de voir comment ça se passe sur les parquets pour mon fils, comment il progresse. Envie aussi de pouvoir partager son enthousiasme et de renforcer mon lien avec lui. A moi donc d’examiner mon état d’esprit avant de décider si je vais ou non aller assister à son match. Le plus important, c’est que ce ne soit pas une démarche automatique (du genre une fois toutes les trois semaines …), mais plutôt une démarche active.
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Être un peu créative et m’organiser.
La plupart du temps, il faut quand même le conduire à son match, parfois assez loin en déplacement. Je peux certaines semaines le confier pour le trajet à d’autres parents. Et je peux aussi, selon l’endroit du match, en profiter pour me faire du bien.
Ainsi, il y a quelques semaines, il jouait assez loin, mais en pleine campagne (j’ai oublié de vous dire qu’il doit être sur place une heure avant le match, et que cette heure d’attente équivaut à du temps complètement perdu pour moi). Cette semaine-là, j’ai donc décidé de partir avec une tenue de sport et mes bâtons de marche nordique, et j’ai été me promener un long moment, après quoi j’ai assisté à une grande partie de son match. J’ai donc utilisé au mieux mon temps.
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Être claire et constructive avec mon fils.
J’ai bien sûr pris du temps pour lui expliquer que j’accepte que le basket fasse partie de sa vie, et qu’en même temps cela devient assez difficile pour moi. Je vérifie aussi régulièrement avec lui si la situation lui convient, s’il a besoin d’un peu plus de présence de ma part, ou si c’est toujours OK.
Pourquoi je vous raconte ça ? Pour vous rappeler un de mes leitmotivs : « Si vous n’êtes pas (toujours) responsable de ce qui vous arrive, vous êtes toujours responsable de ce que vous en faites ».
Arrêtez de penser que vous n’avez pas le choix. Cela demande un peu de courage (accepter que le autres vont vous juger), et un peu de réflexion, après quoi vous avez toujours le choix !
#choix #responsabilité