Ce matin, je cherche mes sous-vêtements. Ils étaient dans une manne remplie de linge, j’en suis certaine, je les ai repliés moi-même lundi. Impossible de la trouver. Je fais le tour de la maison deux fois, je regarde même dans les toilettes, en me murmurant que je suis en train de devenir folle. Rien. Nulle part.
Puis, je reprends à mon point de départ : le tiroir où sont normalement rangés mes sous-vêtements. En fait, ils étaient là. Depuis le début. Il y a dix minutes, j’ai ouvert ce tiroir pour prendre une paire de chaussettes et je ne les ai pas vus …
Que cherche-t-on quand on cherche ? Ouvrons-nous réellement le cerveau, le cœur et les yeux ?

Très souvent, nous sommes aveuglés, ou plutôt dans une certaine routine. Nos lunettes ont une couleur par défaut, qui teinte notre façon de voir le monde.
Rassurez-vous, c’est bien normal. C’est même un mécanisme de défense qui nous permet d’épargner notre pauvre cerveau. Cependant, ce mécanisme peut nous jouer des tours.
Nos schémas de pensées sont comme des autoroutes. Notre cerveau a ses habitudes, qui sont pour lui moins énergivores. Il va donc les suivre de préférence. A nous de le forcer à changer quelque peu de route.
Est-ce une fatalité ? Non, en fait pas du tout. Nous pouvons, si nous en avons conscience, choisir une autre voie.
Par exemple, nous pouvons tenter de regarder les situations en nous mettant dans la peau de quelqu’un d’autre. C’est un exercice que je fais parfois lors de mes coachings et qui fonctionne assez bien.
Regardez le problème avec les yeux d’un jeune enfant. Comment décrirait-il la situation ? Qu’est-ce qu’il aimerait ou n’aimerait pas ? A quoi cette situation lui ferait-elle penser ? Répétez l’exercice avec un voisin qui ne connaît rien de la situation. Ou encore avec une personne d’une culture différente.

En procédant de la sorte avec plusieurs positions, vous découvrirez d’autres dimensions à la situation à laquelle vous faites face, et également d’autres solution.