Savez-vous fixer des limites ?

Stéphane avait 47 ans, une épouse adorable et deux grands adolescents.  L’été, il aimait marcher en montagne en famille.  Il était responsable d’un helpdesk informatique.  Jusqu’à ce jour …

Oh, c’est une histoire classique et mille fois entendue.  De celles qu’on pense toujours qu’elle  « n’arrive qu’aux autres ».  Sauf qu’un jour, l’autre c’est vous !  Et ce jour-là, l’autre ce fut Stéphane.  Impossible de quitter son lit, son corps avait retiré la prise.   Adieu les vacances prochaines, adieu la mise en place de ce projet important, adieu six mois de sa vie.  

Je vous rassure, aujourd’hui Stéphane va bien.  Bien sûr, il n’est plus la même personne.  Il a pris la mesure de ce qui lui est arrivé.  En faisant le point avec lui sur ce qui l’a amené là, une chose me frappe : son incapacité à fixer des limites.  C’est pourtant un homme brillant, qui sait mesurer les conséquences des décisions qu’il prend.  Dans le business, il est décisif, il mène des discussions puissantes, il sait dire non. 

Or, pendant les mois qui ont précédé son burnout, il a tout accepté : ce projet stratégique qui s’ajoute à ses tâches habituelles, l’augmentation de la taille de son équipe qui le sollicite énormément, et dans le même temps ce nouveau collègue à mentorer.  Jusqu’à ce dernier petit mail ‘négatif’ qui a fait déborder le vase. 

Mais si je ne le fais pas, personne ne le fera...

Un collaborateur activement engagé fait toujours le ‘extra mile’.  C’est très souvent apprécié par votre hiérarchie, c’est génial, vous êtes top !  Cela vous donne un sentiment d’être utile, d’agir pour le bien de votre organisation ou de votre équipe, génial.  Une fois, deux fois, trois fois, … dix fois. 

Mais quand la phrase ‘Si je ne le fais pas, personne ne le fera’ devient une habitude, il y a un signal d’alarme à tirer !  Et à deux titres. 

L’impact individuel

D’abord au niveau individuel.  Quand vous êtes en train de faire ce qu’on ne vous a pas demandé de faire, qui fait votre travail ?  Et si c’est quand même vous, quand le faites-vous alors ?  Le soir entre 22 heures et minuit ?  Quel est le risque pour vous ? Quel est l’impact sur votre vie personnelle, sur votre famille, votre couple, votre santé ? 

L’impact sur votre entreprise

Deuxièmement, quoi que vous croyiez, vous ne rendez pas service à votre entreprise ! En effet, vous empêchez la prise de conscience des dysfonctionnements, et donc rendez les actions correctives impossibles. Sans compter qu’en vous mettant en danger personnellement, vous faites courir un risque à votre équipe.  

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.  Je ne plaide certainement pas pour un monde du travail où personne ne peut rien faire sans l’accord de son chef, où l’initiative est interdite, pas du tout !  En revanche, je plaide pour un monde du travail où les responsabilités sont prises au niveau où elles doivent se prendre.  S’il y a des dysfonctionnements structurels dans votre équipe, vous pouvez aider, mais vous devez surtout les signaler, afin que des mesures structurelles soient prises pour y remédier. 

Et si ces mesures ne sont pas prises, pourquoi serait-ce votre responsabilité d'y remédier ? 

Pour quel bénéfice ?

Si je vais un pas plus loin dans la démarche de coaching, il est utile de vous demander quel est le bénéfice secondaire que vous retirez de cette attitude à tout prendre en charge?  Quand je pose cette question à un coaché, la première réponse est toujours ‘aucun’, bien sûr.  Mais creusez un peu.  Si vous le faites, c’est que ça vous apporte quelque chose.  Quelle histoire se cache derrière ce besoin d’en faire toujours plus ?  Que se passerait-il pour vous si vous n’étiez plus cette personne qui prend tout en charge ? 


Si vous voulez creuser le sujet, faire appel à un coach peut se révéler une bonne solution.  Au-travers de ses questions, vous prenez conscience des besoins derrière vos actions, et vous choisissez activement comment mettre en place un comportement qui corresponde mieux à vos objectifs et à ceux de votre entreprise. 

Concernant le burnout, je rappelle que le diagnostic doit être posé par un professionnel de la santé (médecin, psychiatre ou psychologue clinicien), et qu’un coach spécialement formé peut vous accompagner tout au long du parcours.  

Si vous voulez discuter de l’une ou l’autre des situations, je rappelle que vous bénéficiez d’un appel de prise de contact gratuit. Pour prendre rendez-vous directement dans mon agenda, c’est ici.


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