Leadership development,
scaled for start-ups.

Le métier de coach.

Cela vous est-il déjà arrivé de vous inscrire à un événement sans trop vous poser de question, puis de vous rendre compte qu’au final vous vivez un moment unique ?

L’an dernier, ICF Synergie lançait les inscriptions pour le premier congrès de coaches francophones, à Lille. Je me suis immédiatement inscrite, quasiment en mode réflexe. Puis ces derniers mois, la pression est montée : trois cents inscrits, puis cinq cents, six cents, ouverture du distanciel, annonce des orateurs – des pointures ! – huit cents inscrits, une effervescence …

Au final, c’étaient plus de mille personnes sur le site et des centaines en distanciel. Sur place, l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand que soi, une énergie positive, de l’enthousiasme. Et une organisation au poil !

Personnellement, j’avais fait ma sélection d’ateliers pour aller à la pêche aux outils et aux informations. Mais au bout de quelques heures, une conclusion qui s’est imposée à moi. Et finalement toujours la même : coach, c’est bien plus qu’un métier. C’est avant tout un état d’être.

Nous avons beau avoir une panoplie d’outils dans nos cartons, notre principal outil, c’est nous-mêmes. Il n’y a pas de checklist magique, pas de recette toute faite. Chaque coaching est un moment unique, chaque relation coach-coaché est différente.

Au delà des outils que nous apprenons, c’est notre façon d’être qui va faire la différence entre une conversation sympa et un est une conversation de coaching. Qui n’est pas forcément toujours sympa, puisque l’objectif même du coaching est sortir le coaché de sa zone de confort et ça, c’est par définition, c’est inconfortable.

De la même façon que je suis sortie de ma zone de confort pendant ce congrès. J’ai été de prise de conscience en prise de conscience. Au détour d’une méditation guidée, d’une réflexion sur les paradoxes du coach, ou d’un atelier sur les émotions. Être coach, ça veut dire en permanence scruter nos propres (dys)fonctionnements, augmenter la conscience de nous-mêmes, oser de plus en plus lâcher les outils pour juste être au service de notre coaché, dans l’ici et maintenant.

D’où parfois la difficulté de définir ce que nous faisons. Or, notre société a besoin de mettre les choses en boites, en cases, comme cela m’est encore apparu dans un atelier sur les études universitaires sur le sujet du coaching. Nous ne produisons pas des boites de petits pois. Nous sommes des facilitateurs d’explorations intérieures, des révélateurs de potentiels. Et mettre ça dans des cases, c’est difficile.

Je suis revenue touchée et bostée de ces deux jours. Non seulement j’ai progressé dans mon état et mes compétences de coach, mais ce fut aussi l’occasion de retrouver beaucoup d’amis et de collègues et de faire la connaissance de nouvelles personnes. J’ai été touchée par la bienveillance qui anime cette communauté, car être coach, c’est aussi un état d’esprit : ouverture à l’autre, bienveillance et insatiable curiosité. Sans oublier d’apprendre d’être à l’aise avec nos propres limites.

En ce début de semaine je suis crevée, les journées étaient longues et le week-end fut court. Mais tellement nourrie, fière et heureuse de faire partie de cette grande communauté animée par la volonté de contribuer à quelque chose de plus grand que nous !

Avec mes amis et partenaires Patrick Zacharis et Jean-Christophe Barralis

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